21 novembre 2024

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“Bienvenue dans la République médiocratique !” (Par Abib Diop)

News221 – Notre pays est devenu méconnaissable, eu égard à la décadence intellectuelle et morale de la classe politique.
Ce pays, qui était jadis le bastion du raffinement intellectuel, de la probité morale et de l’éminence grise qui témoignait d’une élévation de l’esprit, est devenu aujourd’hui un milieu propice à l’élitisme médiocratique.

Ce dernier inhibe et signe l’ostracisation des élites dignes de ce nom, qui ont des capacités intrinsèques sur le plan de la moralité et de l’intellectualité et visant en permanence l’excellence.
Les médiocres envahissent la République et ses institutions et le choix des représentants du peuple, n’est plus fait sur la base des critères du savoir et des valeurs morales, mais sur de l’élitisme clientéliste, dicté par une injonction machiavélique.

L’on assiste alors à des sorties gaguesques de ceux là qui sont censés exercer par délégation, la souveraineté nationale détenue par le peuple.
La représentation nationale est devenue le lieu par excellence de l’expression aveugle de positions, dictées par l’intérêt du parti au détriment de la patrie.
Sous prétexte d’imposer un système politique égalitaire, les mailles du filet de la sélection, reposant sur les valeurs des hommes, ont été coupées.

In fine, c’est le peuple qui en pâtira et qui malgré tout, a du mal à se détacher du filet de la tromperie politique.
L’élégance républicaine de Diouf ou de Wade, ne peut émerger dans une telle situation. L’opposant, qui devrait être considéré comme l’énergie de la locomotive démocratique, est vu comme un ennemi à abattre, quitte à enfreindre les lois et ankyloser les institutions.

La loyauté n’est plus au service d’une cause noble, mais d’une préservation des avantages acquis sur le dos du contribuable!
Ce nouveau projet de loi adopté par l’assemblée nationale est le prolongement d’un élitisme mediocratique, réfractaire à épouser l’aspiration du peuple.
Ce dernier, tel un pavé, risquerait de tomber sur la tête des gouvernants.

Abib diop