News221 – Elle ne s’était pas exprimée depuis les manifestations l’ayant chassée du pouvoir la semaine dernière, après quinze ans à la tête de son pays. Mardi 13 août, l’ex-première ministre du Bangladesh Sheikh Hasina a publié sur le réseau social X un communiqué par le biais du compte de son fils Sajeeb Wazed. « Je réclame que ceux qui ont été impliqués dans les assassinats et les actes de vandalisme fassent l’objet d’une enquête en bonne et due forme », déclare-t-elle.
Plus de 300 personnes ont été tuées en juillet et en août lors de manifestations contre l’instauration d’un système de quotas dans l’accès à la fonction publique et, plus largement contre le gouvernement de Mme Hasina, lesquelles ont été violemment réprimées par la police et l’armée. Des morts que certains imputent directement à l’ex-première ministre. Mardi, un tribunal bangladais a demandé une enquête visant Sheikh Hasina et six hauts responsables de son gouvernement pour le meurtre d’un épicier, tué par la police durant les manifestations de juillet.
L’ancienne cheffe du gouvernement, remplacée, le temps d’une transition politique, par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, appelle aussi ses partisans à se rassembler jeudi 15 août à Dacca. Il s’agit pour le Bangladesh d’une journée de deuil national commémorant l’assassinat en 1975 du père de Sheikh Hasina, Sheikh Mujibur Rahman, ex-président du pays, et de plusieurs membres de sa famille, par l’armée lors d’un coup d’état.
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