News221 – ’Il s’agit de voir dans quelle mesure le dispositif en place permet d’éliminer la morbidité et la mortalité liées à une mauvaise prise en charge des urgences (…)’’, a précisé Mamadou Thiao, le président de ladite chambre.
Ce travail sera mené ‘’à travers l’examen de la qualité du cadre de gouvernance des urgences, de la fonctionnalité du système de transport sanitaire, de l’efficacité de la régulation médicale et de l’adéquation des ressources ainsi que des infrastructures’’, a-t-il indiqué.
Prenant part à l’atelier de lancement de la mission d’évaluation des urgences sanitaires, il a souligné que les services d’urgence représentent un maillon important de l’offre de soins au niveau des hôpitaux. Ils constituent de fait ‘’une préoccupation majeure du gouvernement’’, surtout dans la période post Covid-19.
‘’Nous menons cet exercice compte tenu de l’importance du thème, mais aussi des efforts que le ministère de la Santé est en train de faire aujourd’hui pour une meilleure gestion des urgences médicales mais aussi des enjeux au niveau de la population, parce que cela reste un problème auquel les gens sont confrontés au vu des accidents’’, a justifié M. Thiao.
Le chef de la mission d’évaluation de la gestion des urgences médicales, Aly Ndiaye, a expliqué que l’objectif est de ‘’questionner la pertinence des objectifs qui seront définis par les pouvoirs publics compétents dans le cadre de la gestion des urgences’’.
De l’avis du magistrat, l’évaluation permet d’avoir’’ une vue plus large que les audits classiques que nous menons’’. ‘’L’évaluation a une loupe plus grossissante et qui donne une vue plus large que l’audit sur l’action publique. En terme de méthodologie, il y a beaucoup de choses qui changent’’, a-t-il signalé.
‘’(…) dès demain, nous allons faire les diligences et nous comptons boucler la mission en juin 2025’’, a-t-il dit.
La directrice générale des établissements de santé (DGES), Fatou Mbaye Sylla, rappelle qu’il y a quelques années la gestion des urgences était une ‘’problématique qui ne satisfaisait ni les pouvoirs publics, ni les acteurs, ni la population’’. Selon elle, ‘’sa gestion est souvent décriée’’.
Elle a indiqué que la Cour des comptes a ‘’pris en charge cette évaluation qui est la première du genre en Afrique de l’Ouest’’.
‘’Nous avons besoin d’un œil neuf extérieur habilité pour dire si ce que nous sommes en train de faire est bon, ou pas. C’est vrai qu’il y a des performances mais aussi il y a des gaps, sinon les gens ne se seraient pas plaints’’, a expliqué le docteur Sylla.
Elle a précisé que cette étude sera menée par rapport à toutes les composantes de la prise en charge.
‘’Elle nous permettra, à l’issue de ces travaux, d’avoir des conclusions qui nous permettront d’améliorer ce que nous sommes en train de faire’’, a-t-elle conclu.
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