Le match Jaraaf de Dakar contre Coton Sport de Garoua a été émaillé d’incidents regrettables dont la victime principale a été l’arbitre Malien Boubou Traoré.
Dans une précédente chronique, nous avions condamné sans complaisance ces incidents qui n’honorent ni le Jaraaf, ni le sport, encore moins le Sénégal, pays de longue tradition sportive et d’hospitalité légendaire. Nous avions également insisté sur le fait que le Jaraaf n’était pas le commanditaire de ces violences, car c’est un club qui prône l’éducation, la formation et la convivialité. Mais comme les incidents se sont produits chez lui, sa responsabilité est totalement engagée. Il ne peut donc pas échapper à des sanctions qui peuvent aller jusqu’à la suspension du terrain.
Mais du fait qu’il n’est pas coutumier de telles exactions, on pouvait espérer de légères sanctions, assorties d’une mise en garde. Mais à notre grande surprise la CAF a prononcé des peines que personnellement nous jugeons exagérées. En dehors des suspensions qui ont frappé joueurs et dirigeants, une sanction pécuniaire d’un montant de 26 millions de francs CFA est tombée sur le club.
Ces peines cumulées, me paraissent supérieures à la faute, d’autant qu’elles ne tiennent pas compte du passé sans tâche du club. C’est dans les droits du Jaraaf d’interjeter appel, pour au moins obtenir une exonération sur la sanction pécuniaire.
Nous osons espérer que notre appel sera entendu par la confédération, qui a sous sa tutelle toute la famille du football africain et en tant que telle, il convient qu’elle se comporte en pareilles circonstances comme un chef de famille.
Majib Sène
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