L
e fils d’un célèbre journaliste est accusé, par sa camarade de classe, de l’avoir violée. Oulimata (prénom d’emprunt) âgée de 15 ans, élève en classe de seconde, accuse son camarade de classe, âgé de 19 ans et demi, d’avoir abusé d’elle. Pis, le garçon l’a menacée de meurtre, si elle en parlait à quiconque. Oulimata a alors enfoui le secret au fond d’elle. Ses notes ont commencé à dégringoler. Et elle ne voulait plus être en contact avec un homme. Sa mère, ayant constaté le changement brutal chez sa fille, a tenté par tous les moyens de comprendre ce qui se passait. En vain ! C’est une copine de classe d’Oulimata qui va expliquer à la maman ce qui c’était passé. Le papa du violeur présumé, qui a une fois eu maille à partir avec la justice et condamné pour des faits similaires, cherche à étouffer l’affaire. En effet, Oulimata et ses camarades de classe avaient l’habitude de se rendre chez son bourreau pour réviser leurs leçons et faire des exercices. Le jour des faits, Oulimata a été la seule à s’y rendre. En l’absence des parents, le garçon en a profité pour la violer. En commettant cette ignominie, le garçon, qui a atteint la majorité, avait aussi filmé son acte. Il va montrer à toute la classe la vidéo pour essayer d’humilier la petite Oulimata. Près de deux semaines après la plainte déposée par l’administration de l’établissement, les choses tardent toujours à bouger. La procédure traîne, voire même bloquée. L’établissement a reconnu les faits et il avait déposé une plainte. L’élève incriminé n’a pas été exclu. Les responsables de l’établissement disent qu’ils vont le laisser terminer son cursus scolaire jusqu’à l’année prochaine pour l’exclure. L’enquête policière bouclée par le commissariat de Saly, le dossier aurait été transmis au parquet. Mais depuis lors, rien ne bouge. Toutefois, la maman d’Oulimata a reçu l’information selon laquelle le papa du bourreau de sa fille cherche à envoyer son fils en France. Afin qu’il échappe aux poursuites judiciaires. « Il n’y a pas eu de relation amoureuse, entre ma fille et lui. Il a voulu l’humilier et en faire son objet sexuel. D’ailleurs, le certificat d’examen de la gynécologue confirme la perte récente de l’hymen de la petite », dévoile-t-elle. Oulimata est aujourd’hui traumatisée et vit dans une peur permanente. Sa mère, qui ne sait plus à quel saint se vouer, réclame justice pour sa fille traumatisée. En tout cas, certains cherchent à étouffer l’affaire. Ce qui inquiète la maman de la fille.
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